Interview du Neko Light Orchestra lors du PAGS 2014

Lors du PAGS 2014, nous avons pu discuter un moment avec les membres du Neko Light Orchestra et leur univers.

Neko Light OrchestraComment a surgi le groupe ?
Il a surgi comme une boule de Pokemon, c’est Nico qui est un grand fan d’animé qui a créé la formation.
C était un projet de longue date pour réinterpréter et composer des musiques issue de l’imaginaire (animé / manga/ Jeux)
et le Neko est ainsi né lors d’un TGS.

La formation s’est agrandie dernièrement.
Effectivement c’est Norié qui est arrivé l’an dernier dans la composition
Nous avions 2 chanteuses différentes et Norié est arrivé par la suite.

Norié, parles tu Japonais ?
Non, je l’apprends actuellement, Pour chanter, j’ai appris phonétiquement, mais je fais très attention à la prononciation pour ne pas faire d’impair.

Dans notre groupe, on fait dans tous les cas très attention à la prononciation et faisons très attention à ce que l’on chante ; donc on fait les traductions pour être dans l’ambiance.
En plus on va faire un déplacement au Japon, donc nous souhaitons connaitre les bases pour pouvoir se diriger sur place et communiquer avec les gens.

Le groupe à passé une étape avec Ulule.
Oui effectivement, on ne s’attendait pas à grand chose et les fans ont très bien réagi et on a pu obtenir le double souhaité.
Pour notre album de composition, il sortira en début d’année prochaine. Il aurait dû sortir fin d’année, mais nous souhaitons apporter quelques modifications et arrangement pour bien finaliser l’album. On veut faire du qualitatif et aller au bout de notre démarche

Neko Light Orchestrale concert est déjà très qualitatif.
Entre la scène et le studio, les préparations sont différentes et la moindre sonorité en studio cherche à être corrigée.
et c’est toute la différence face à la scène qui est moins figée.

Passer par la scène avant l’album ?
On adore la scène, Le Neko est né par la scène, et on a eu une très bonne surprise lors de notre reprise du seigneur des anneaux
et malgré quelques ajustements à faire, cela passe toujours très bien sur scène.
La scène nourris le studio et réciproquement. C’est une énergie spontanée sur scène que l’on cherche à retrouver sur l’album.

Pour la collaboration avec Gaumont, cela s’est passé comment ?
C’est partis du Gaumont Toulouse, en allant voir le gérant et c’est grâce à lui que le projet à pu aboutir.
C’est clairement un réseau de personnes passionnées qui nous ont soutenus.

Le Neko à t’il comblé une demande?
Je ne sais pas si cela a comblé une demande, mais nous pensons que cela plaît, car nous avons salle comble à chaqu’une de nos dates
En fait on ne sait pas quel est vraiment la demande, mais il y a une communauté qui aime la culture de l’imaginaire et je pense qu’au-delà de la musique
il y a plein de choses à faire et ça nous fait plaisir d’être soutenu et que le public soit réceptif.
Ce qui nous fait vraiment plaisir c’est de voir tous ces passionnés de Miasaki.

IMG_1992Le 1er film du studio Ghibli que vous avez vu ?
Princesse Mononoke. Je me souviens l’avoir vu à la télé et avoir pris une grosse claque cinématographique.
Juste derrière « le voyage de Chihiro », ce film est foisonnant, c’est comme un grand huit au niveau des émotions,
des sentiments universels et populaires.
Quand au Studio Ghibli, on va profiter de notre voyage au Japon pour aller le visiter.
Et un grand merci aux pixel BBQ qui nous ont beaucoup aidées.

Penses tu que cet univers va encore s’étendre ?
Je pense que pour cet univers de convention et de l’imaginaire, artistique, on en est encore aux prémisses et que ça va encore s’étendre
le sujet est tellement vaste, et l’on en découvre chaque jour.

Le public prend une grosse claque lors de la puissance de vos chants.
En fait c’est clairement, la grande richesse de sensation et sentiments véhiculés par ces chants qui les rendent ainsi,
on ne s’ennuie jamais, et ils ont clairement un don pour travailler les sentiments, et c’est en permanence une découverte.
Le Japonais est clairement une langue à part.
On retrouve tout ça dans les mangas avec beaucoup d’anachronisme entre modernité et ancien, délire et respect…
on a la sensation que c’est un mélange sans limite et fait avec goût.

 

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