Ce jour, je vais vous parler de remise à niveau.

Dans le cadre de la rénovation de la maison, j’ai été confronté à cette chaudière gaz qui malgré son age (1995) est très robuste.
C’est une chaudière classique qui fait de l’ECS ( eau chaude sanitaire ) et chauffage.
La changer pour une version à condensation n’aurait pas été rentable.

J’avais précédemment expliqué sur ma chaine Youtube comment réduire sa consommation en la reliant à un programmateur pour que celle ci puisse se couper automatiquement et éviter toute chauffe pendant les périodes d’absence ( nuit et pendant le travail ).

Rappel de l’endroit où connecter le Netatmo dans une configuration standard
Les mesures que j’avais effectué donnait en moyenne 0.15m3 de gaz par déclenchement ce qui au final arrivait à plus de 1.5m3 jours. ( environ 1 euro )  et mes relevés sont passé à une moyenne de 4.5m3 jours en hiver alors que précédemment ça pouvait dépasser les 10 m3

ce minuteur à 18 euros sur Amazon avait donc été très rapidement rentabilisé.

Nouvelle évolution 

La 2eme modification de la chaudière a été faite car je ne l’utilise plus pour l’ECS. Elle ne doit donc s’allumer que lors des besoin de chauffe.
ayant précédemment connecté la chaudière à un Netatmo. j’ai donc réutilisé le Netatmo en tant que contrôle direct de l’allumage de la chaudière et non uniquement sur la partie régulation du moteur des radiateurs.

La réalisation est simple :
le Netatmo ne pouvant servir de relais en direct pour la chaudière ( limité à 200W ) , je m’en suis servis pour faire commuter un relais jour/nuit que j’avais de disponible. ( relais de type Legrand jour/nuit )

Le Netatmo contrôle donc le relais qui va alimenter  la chaudière, sur le schéma suivant :

Le relais netatmo est branché sur le contrôle A1 A2 qui commande la chaudière.

Au final j’y ai gagné un certain confort car la chaudière peut maintenant fonctionner à la demande en fonction des plannings de chauffe enregistré dans le Netatmo ( et surtout à distance avec le téléphone ) . la moyenne a encore baissée de 1m3 sur une période où les températures extérieurs ont été fréquemment négative.

Au final la baisse de consommation de gaz a été significative.

Isolation de la chaudière

On en parle pas forcément, mais souvent la chaudière est dans un endroit froid ( cave )
malgré une certaine isolation de l’appareil, les pertes thermiques sont réelle.

Voici un exemple de photo thermique de la chaudière ( avec une grosse zone de chaleur représentant la chaudière, le carré est le boîtier de contrôle du Netatmo.  le dernier sur la droite est le porte fusible )

On peu donc constater qu’il y a une grosse dissipation de chaleur au niveau de la chaudière.
Il a donc fallu étudier comment isoler tout en gardant la facilité d’intervention sur la chaudière, car les panneaux latéraux se démontent pour la maintenance.

1ere chose Importante : on ne sais jamais ce qui peu arriver alors toujours utiliser un isolant ignifugé ( laine de roche /verre ) mais JAMAIS de polystyrène ou équivalent.
2eme chose : une chaudière à besoin de respirer. il faut que l’air puisse rentrer. une combustion mauvaise produit du monoxyde de carbone ( toxique et potentiellement mortel ) 

Pour l’isoler facilement, j’ai donc construit un bati avec des rails pour placo et fait mon isolation en 45mm.
Le bâti est associé au panneau latérale et se démonte donc en même temps lors des interventions.

j’en ai profité aussi pour remplir la partie haute de la chaudière avec de la laine de roche ( le ballon )
ainsi qu’une isolation des conduites d’évacuation des fumées, ce qui dans ce cas permet de garder le conduit en température et donc d’améliorer le tirage des gaz. la chaudière respire donc mieux et cela limite les risques d’accident au monoxyde de carbone.

Cette ensemble d’isolation doit être accompagné d’une isolation des tuyaux de chauffage.
ce qui fera l’objet d’un nouvel article.

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